Heureusement
pour contrebalancer tout cela le sauveur se nomme Steven Spielberg. Sans
lui Indiana Jones 4 aurait été fait en numérique avec des bons effets comme ceux de la trilogie
star wars ( la dernière pas la 1ere…) Garant d’une époque qui tend à devenir
révolu, Spielberg est à deux doigts de redonner un brin de bonheur à une horde
de fans. Des geeks qui depuis une horde
d’années n’attendait qu’une seule chose : voir Harrisson Ford renfiler son
chapeau, la chose est faite et pour être honnête comment ne pas sentir ce léger
frétillement vous envahir. A l’image d’un Jason Bourne avant l’heure ( oui la
comparaison est hasardeuse j’en conviens…) le docteur Jones est l’archétype
parfait du héros dans lequel n’importe qui peut se retrouver. Pas de gars qui
passe entre les balles ou a qui les coups ne font aucun effet, bien avant l’heure
du héros cliché qui ne ressent rien et emballe toujours à la fin. Lucas et
Spielberg avait créer le héros humain, celui qui en chie et morfle plus que la
moyenne pour réussir à emballer la fille et le trésor à la fin. C’est ce côté
humain en plus de ce sens de la dérision et de l’humour que Ford insuffla au
personnage qui finirent de le faire rentrer au panthéon des personnages
mythiques du cinéma.
Que peut on craindre de ce nouvel opus ? A la fois tout et rien ! Rien car même le plus faible des Spielberg reste largement au dessus de la masse des films actuel. Tout au final car sans trop en dévoiler il semble que ce film avec l’entrée en jeu de Shia Labeouf dans le rôle du fils du dr Jones ( pas encore confirmer mais c’est un secret de polichinelle) sonne plus comme un passage de flambeau qu’autre choses. L’idée de ne plus revoir Ford endosser à nouveau le chapeau et le fouet de ce personnage à un léger goût d’amertume. Signe d’une époque révolu et signe aggravant que je me fais vieux. Loin d’un Benjamin Gates à la moumoute magique et d’une Lara croft reine de l’airbag distractif, Indiana Jones a toujours représenter l’aventure avec un grand A. Il suffit pour cela de se regarder une nouvelle fois le dvd de l’épisode 1 pour se convaincre encore une fois de la perfection à tous les étages de ce film. Peu de films chassant dans les mêmes terres ces dernières années ont égalé l’original. Le pire souvent comme dans le cas de Gates c’est que le budget est 5 a 6 fois supérieur a celui de Indiana Jones 1…pour un résultat dix fois moins bon. C’est fou ce que je donnerai pour être à Cannes pour la soirée d’ouverture en mai prochain…
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