19 ans qu’on l’attendait et voilà que d’un coup d’un seul il est de retour sur nos écrans. De qui suis-je entrain de parler ? D’indiana Jones bien évidemment ! Cela faisait plusieurs mois que j’étais en état d’ébulitions en attendant la sortie de ce film . Dévorant les bandes annonces, tv spots et photos en tout genres au moins deux fois par jours. Cela dit en passant Judas le faisait au moins 600 fois par jour donc j’étais encore pas trop barré… Mais une journée après avoir vu le film, la question qui se pose est la suivante : Est-ce que cela en valait la peine ?
Honnêtement cela me fait verser une larme de le dire mais franchement pas des masses. Je vais essayer d’être sensé et de ne pas tomber dans la critique facile en tirant à boulets rouges sur le film, mais il est difficile de s’extasier sur ce dernier volet comme ce fut le cas sur les 3 précédents. Commençons tout de suite par ce qui ne va pas.Au moins cela sera fait. Le point le plus pénible de ce nouvel opus se nomme Georges Lucas, son empreinte est partout dans le film. Les histoires sur son côté pénible pullulent sur le net, sur le nombre de fois qu’il a refuser des bons scripts …tout ca pour que au final ce soit sa vision qui passe. On se retrouve donc dans un cas de figure identique a celui vécue pour la nouvelle trilogie de Star Wars…un produit correctement mis en boite mais au goût incroyablement générique. Et c’est là que le bas blesse, quand on va voir Indiana Jones on ne veut pas du générique, on veut de l’incroyable pas une vieille soupe pourri. Visiblement Lucas ne l’a pas compris et se persuade encore qu’il a l’étoffe d’un grand scénariste et que ses histoires font toujours mouches. Lucas à la manière d’un Besson est un buisnessman plus qu’un cinéaste, c’est là son gros défaut. Il produit et décline des formules à l’infini en jouant sur la nostalgie du public. Même si c’est difficile de détester totalement Indiana Jones, il faut reconnaître l’évidence, ce 4e volet est mou, pas transcendant, Spielberg s’est mis en pilote automatique et cela se ressent. Là où le second volet n’arrêtait pas du début à la fin, ce dernier volet se traine un peu en longueur avec quelques beaux sursaut par moment mais trop rare pour que l’on trépigne de joie sur sa chaise. Viens ensuite un problème tout bête, les nouveaux ennemis…des communistes…jusque là d’accord encore aurait il fallu qu’ils soient inquiétant. Cate Blanchett grande actrice au demeurant est quelque peu risible avec son accent russe qui donne envie de rire plutôt que de frémir. Ici elle se retrouve avec un rôle mal écrit et sans envergure. Un coup d’épée dans l’eau. C’est assez ennuyeux quand le méchant du film est en toc…
Par politesse et afin de ne pas devenir vulgaire je ne vais pas parler de ce qui se cache derrière les cranes de cristal et surtout de la résolution du film. Lucas avait voulu cette fin pendant longtemps, Spielberg et Ford ont finit par céder et quand on voit le résultat débile on leur en veut de ne pas avoir résister encore plus…Maintenant passons a ce qui fonctionne plus ou moins bien. Shia laboeuf, ou devrais je dire Marlon Brando Jr ( voir sa 1ere séquence dans le film) est moins inutile qu’on n’aurait put le craindre au début. Finalement doté d’un personnage assez humain et complètement frimeur et casse cou, il se rend attachant assez vite et son duo avec le professeur Jones fonctionne bien. Ce qui est assez amusant d’ailleurs est de voir que le gros morceau d’action dans le film ( la séquence de poursuite dans la jungle) le met en valeur d’une façon inattendue. Lentement mais surement le garçon s’impose comme un successeur valable pour le docteur Jones ( comprenne qui voudra pour ceux qui n’ont pas vu le film…)Viens ensuite « the plat de résistance » HARRISSON FORD lui-même…ok il a vieilli, mais même avec quelques kilomètres de plus au compteur il reste le Indy que l’on a tous adorer ( et que l’on continue d’ailleurs.) Difficile donc par la même de digérer la maigreur de l’histoire où il se trouve plonger. Certes la séquence de l’entrepôt au début est sympathique, les retrouvailles avec Marion très drôle, les sables mouvant et le serpent cool…la chasse dans la jungle spectaculaire et malheureusement la fin pitoyable…La faute à pas de chance. Ou la faute à Lucas. Comme disent certains sites Us « lucas rape my childhood a second time » après avoir saloper la guerre des étoiles en faisant une nouvelle trilogie sans intérêt, il recommence l’exploit en pondant un Indiana Jones passable et mollasson. Georges Lucas par pitié rend toi un service et à nous par la même occasion, nage dans tes montagnes de dollars et laisse des gens compétents écrire les scénarios.
Au final que reste t il de tout cela ? Un sentiment de déception certain. Celui de voir un film qui avait tout pour être sensas finir par complètement passer à côté de son potentiel. Un produit sans saveur et labelisé Indiana Jones vous en réviez, Georges Lucas l’a fait. Bon maintenant si vous voulez bien m’excusez je vais aller pleurer…ou bien aller mater à nouveau l’ancienne trilogie. Là au moins je serai pas déprimé à la fin du film.
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