Cloverfield, le nom est sur toutes les lèvres et parcoure le web depuis des
mois avec une fougue viral peu commune. Ont était en droit de se demander si au
final nous allions se retrouver face à une déconvenue olympique. Chose logique
et trop courante pour un produit hollywoodien à savoir des préliminaires
olympique ( ici sous la forme d’une campagne de marketing viral brillante) et
au final une gigantesque claque lorsqu’on passe au plat principal. Disons le
tout de suite Cloverfield n’est rien de cela, mais aussi bizarre que cela
puisse paraître il surprend en réussissant à être tout sauf ce que l’on
attendait de lui.
Inutile de se le cacher on n’attend une chose après cette campagne c’est de
voir le monstre tout casser dans New York. Là où Cloverfield marque sa
différence c’est que oui c’est un film avec un gros monstre qui casse tout mais
c’est avant tout et principalement un film sur la soirée qui va changer la vie
de 6 amis pour toujours. Le monstre est là quasiment tout le temps dès la 15 ou
20e minute mais beaucoup hors champ et grâce au son ( sound design
impeccable de bout en bout) et surtout grâce aux « charmantes et
délicieusement » horrible bestiole qui l’accompagne ( vous verrez…). Donc
pour en revenir au fait Cloverfield avant d’être un film catastrophe est un
love story quasi « tragique » ou une comédie mélodramatique
saupoudrée d’un lourd nuage fantastique ca dépend du point de vue. Le mix entre
tout ces éléments aurait de quoi faire peur et pourtant il fonctionne. La
raison principal de tout cela est que les personnages sont profondément humains
et doter d’une qualité que beaucoup d’autres personnages ciné n’ont pas :
on peut s’identifier facilement à eux. En l’espace de 15 minutes le real nous
dressent le portrait de cette bande de potes potaches et au détour d’une simple
discussion entre les deux frères décident de tous sans exception les jeter dans
le pire enfer qui soit. Dès ce moment là la magie opère, même si le monstre est
toujours là ce n’est pas forcément à lui qu’on s’intéresse le plus. La bande
d’amis est le principal centre d’intérêt du spectateur ce sont eux les vedettes
du film et le monstre est une sorte de boogeyman surgissant à certains moments
histoire de rappeler de la pire façon qui soit sa présence.
Le monstre quand à lui est indescriptible, un mélange entre une sorte de
serpent de mer crabe humain. A la manière d’un Jaws dans le 1er
volet Matt Reeves économise sa bête et ne la montre pas trop souvent. Chose qui
ne renforce qu’encore plus la crainte que cette dernière provoque a chaque
apparition. Le monstre est tout simplement une abomination faisant parfois
penser a chtullu. Mais là encore chacun aura son interprétation sur la chose.
Au niveau de la réalisation une crainte subsistait : la fameuse caméra
porté. A la différence d’un blair Witch ou le stratagème était utiliser sans
aucun talent, ici cette technique de réalisation sert à merveille l’histoire et
lui donne toute la crédibilité émotionel
requise par moment. Chapeau bas aux équipes des effets spéciaux qui ont dut se
casser la tête pour mettre tout ca en ordre sur certains plans… Au bout de cinq
minutes on ne pense plus a ce mouvement incessant, on est dans l’histoire juste
et cela fonctionne !
Brillant au dernier degré peut être pas ( la deuxième ou troisième vision
prendront peut être un peu moins facilement sur certains détails de l’histoire
et les flous volontaires qui sont laisser…) mais en tout cas loin d’être le
naufrage que l’on aurait put craindre. A des kilomètres du pétard mouillé traditionnel
Cloverfield est un très bon film surprenant par certains aspects et déroutant
par la maestria mis en œuvre pour un budget ridicule si on compare ça a un
Transformers ou autre grosse prods. De plus si l’on compile tout ce qui est mis
sur le web + les éléments dans le film et que l’on fait la synthèse le second
volet est une évidence. Par rapport au manga cela demande vérification mais
pour ceux qui verront le film et qui ont jeter un œil sur le manga le petrolier
qui brûle dans la baie de New York semble porter le logo de la compagnie
japonaise tagruato ( souvient plus du nom exact). De là a ce que l’histoire du
manga soit en fait lier plus qu’on ne le pense au film il n’y a qu’un pas…je
continue malgré tout de penser que ce monstre est terriblement humain par
moment. Le dernier plan du manga laisse planer un énorme ? sur cette
théorie. Divagation perso ou possibilité chacun aura son opinion le jour de la
sortie. En tout cas les discussions faisaient rage ce soir dans la salle après
le film.
Ps : de plus pour les attentifs lors du generique de début on retrouve
le logo dharma de lost sur une des bandes videos en bas a droite de l’écran…
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